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LA BANDE PASSANTE

un espace collectif de diffusion de formation et de production dédié aux images fixes et en mouvement et aux sons

CRÉATION / PRODUCTION

L’ambition de La Bande Passante est d’être partie intégrante du processus de création, de production et de post-production audio-visuelles. Soutenir les artistes et accompagner la diversité des œuvres filmiques et photographiques constituent les enjeux majeurs de notre impulsion collective.
Dans la lignée de nos engagements passés et à venir, cet espace est conçu comme un incubateur d’images, de propositions originales ouvertes à toutes formes d’arts visuels (arts numériques, photographiques, vidéo, plastiques,…) et à leurs articulations fécondes.

Florian Schönerstedt

Hôtel le WindsoR, dans le cadre du festival OVNi 2024
sam 30.11 & dim 1.12

Scrupulus 2017-2024, installation vidéo (film 16mm) en boucle

Cette installation a débuté au cours d’une résidence de recherche au Centre d’Art 3 bis f à Aix-en-Provence en 2017. Elle est le fruit d’une co-production entre Le Cinéma de Beaulieu et La Bande Passante, avec le précieux soutien de Il était un Truc… et Romain Trachel (Intelligence Artificielle). Les assises modulables créées par le Studio Smarin, Les Choses, accompagnent l’expérience immersive de cette installation. 

« Je suis arrivé avec ces chaussures à la résidence.
Elles se sont cassées rapidement.
En contre bas, dans la cour intérieure, j’avais remarqué cet espace couvert de graviers.
Du fait de me trouver dans un ancien pavillon d’internement psychiatrique, je me suis dit que ce reste de gravier avait dû être foulé par des marches de patients y ayant séjourné.
Mais j’avais l’impression de fantasmer.
J’ai rempli mes chaussures de gravier, m’en servant de mètre étalon.
Je pense que personne ne s’est aperçu des graviers manquants. »
Florian 
Schönerstedt

Florian Schönerstedt débute sa pratique artistique au début des années 2000, en réalisant ses premières vidéos durant ses études. En 2015, il s’installe dans un atelier et fait évoluer sa pratique vers l’installation. Depuis 2016, il collabore avec le chercheur en intelligence artificielle Romain Trachel, avec qui il développe le projet Les feuilles de l’arbre qui n’existe pas, récompensé aux Bains Numériques en 2018. 

L’artiste a présenté trois expositions personnelles : au Musée Archéologique de Cimiez à Nice en 2019, à l’Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux, et à la Galerie Eva Vautier à Nice en 2023. Actuellement résident aux ateliers de la Ville de Nice, il est également doctorant à l’Université Paris 1.

« Réalisateur de courts films d’animation, Florian Schönerstedt passe bientôt dans le champ de la recherche, en Intelligence Artificielle notamment. Son travail évolue fortement mais, le concernant, sans se départir jamais d’un rapport que l’on va dire élémentaire, substantiel, à la réalité, sa réalité. […] L’artiste, s’il est un transformateur, se transforme aussi au contact d’un monde ici des plus évolutifs, dont les mutations conditionnent en retour celle de l’œuvre d’art. Florian Schönerstedt – un transformateur lui- même transformé. » Extrait du texte de Paul Ardenne, pour son exposition à la galerie Eva Vautier, 2023

MATHILDE REBULLIDA

Dans le cadre d’Éclairage Public #5
juin 2023

Atelier de Botanique Animée

En juin 2022, le collectif d’associations La Bande Passante reçoit en résidence Mathilde Rebullida, réalisatrice, programmatrice et intervenante artistique spécialisée dans le court-métrage d’animation. Elle profite de cette invitation pour développer son travail de recherche avec son banc-titre multiplan, le Ring d’animation*.

Ce soutien à la création et à la production a été financé par Le 109 – pôle de cultures contemporaines à Nice, dans le cadre de la manifestation Éclairage Public 2022.

À bord de deux rings d’animation, bancs-titres multi-plans, les élèves de la classe cinéma du collège Roland Garros et une vingtaine de participants tous âges confondus, ont été invités à créer des boucles animées au sable et à l’encre à partir de photographies de végétaux empruntées à Anna Atkins et Karl Blossfeldt. Les plantes fixées par le cyanotype ou la chambre photographique s’animent dans des mouvements imaginaires.

Souffler le bâti

Poursuivant ses propres expérimentations d’animation au sable à partir de l’œuvre naturaliste de Karl Blossfeldt, Mathilde Rebullida se saisit en parallèle des relevés photographiques d’arbres à l’état « végétatif » réalisés par Orphée Grisvard-Pontieux dans les quartiers est de Nice. L’exposition Souffler le bâti restitue ce dialogue entre photographie et animation, en l’augmentant d’une troisième voix, celle de Yowen Albizu-Devier, qui prend le chemin inverse, et fige un flux vidéo qui prend la nature urbaine pour objet.

Cette installation qui mêle images fixes et animées a été programmée à la galerie mercred/samed/ dans le cadre du crossover entre Un Festival C’est Trop Court ! et L’IMAGE_SATELLITE 2022.